La vie au Néolithique.
Introduction.
Le Néolithique est la deuxième grande période de la Préhistoire et le nouvel âge de la pierre. Il marque un tournant décisif ; de prédateur, collecteur et chasseur-pêcheur, l'homme devient désormais pasteur, forestier, défricheur, paysan, mineur, artisan spécialisé, commerçant, constructeur. Concentré dans des villages qui annoncent bientôt les villes, il devient sédentaire et s'attache à sa terre. L'homme a appris à faire de la poterie, à fabriquer des tissus à partir de fibres et à fabriquer des outils utiles en clouant, en affilant et en polissant le granite et autres roches dures. Les villages et les maisons ont pris forme. Le feu a permis aux humains de s'éclairer, de se chauffer, de cuire de la nourriture, de fabriquer des outils, d'améliorer les techniques de chasse et de se protéger des animaux.
A l'époque paléolithique, l'homme vivait de chasse, de pêche et de cueillette. Au néolithique, son monde de vie change profondément : il produit lui-même sa nourriture en élevant du bétail et en cultivant la terre. Grâce à l'élevage, les hommes s'assurent une réserve alimentaire toujours disponible; les animaux leur fournissent, en plus de la viande, du lait, du cuir et de la laine. Les hommes ont d'abord cultivé des céréales : de l'orge, du blé, du seigle et du millet. Puis ils ont cultivé des pois, des lentilles et des fèves, ainsi que du lin pour en faire du tissu. L'agriculture et l'élevage sont alors devenus leurs principales activités. La chasse, la pêche et la cueillette devenant des activités complémentaires.
Ils ont fabriqué de nouveaux outils et perfectionné leurs techniques. Ils défrichaient des terrains avec des haches. Ils retournaient le sol avec une houe, puis ont inventé l'araire tiré par des bœufs. Avec le bâton à fouir, ils remuaient la terre et creusaient des trous pour planter les graines. La faucille servait à moissonner et la meule à moudre le grain pour en faire de la farine.
Trois grosses pièces de bois assemblées forment un araire que traînent deux bœufs sous un joug. Le soc est un gros silex taillé qui fend la terre et produit un sillon. | Pour dépiquer le blé, on traîne sur l'aire de battage de grandes planches, armées de dents de silex ; ces dents déchirent l'enveloppe et libèrent le grain. |
Au néolithique, on remarque des nouveautés : la céramique, le polissage des pierres et le tissage.
La céramique
L'homme invente la céramique. Il construit des fours de cuisson pour l'argile, met au point le tour à potier. Il fabrique de la vaisselle et des récipients très joliment décorés.
Séchés au soleil, les vases sont fragiles. Pour qu'ils acquièrent une certaine résistance, ils doivent être cuits dans un feu de bois. Avec précaution, on les entasse en alternance avec des branches. On recouvre de terre, puis on met le feu. Beaucoup de vases se briseront pendant la cuisson.
Le polissage des pierres
Le polissage offre la possibilité d'employer des roches moins dures que le silex car les pierres affûtées ont une bien meilleure résistance aux chocs.
Le tissage
Les hommes préhistoriques tuaient les animaux et prenaient les peaux pour s'habiller. Ils les ont nouées, puis cousues avec des aiguilles en os et des lanières de cuir, des nerfs et des tendons d'animaux, du crin de cheval … L 'agriculture et l'élevage leur ont permis de disposer de nouveaux matériaux comme le coton et le lin qu'ils cultivaient, la laine des moutons qu'ils élevaient. Ils ont alors trouvé comment filer, tisser le fil et fabriquer les premiers tissus.
Hawa, Fabian, Orhan et Andréa